Le caucus coopératif multipartite s’est réuni le 25 Février pour une présentation de la Banque de développement du Canada (BDC). Michel Bergeron, vice-président principal, Marketing et Affaires publiques à la BDC a commencé en donnant un aperçu de leurs opérations. Il a expliqué que la BDC a 100 bureaux au Canada et que leur objectif déclaré est d’être de faire des entrepreneurs canadiens les entrepreneurs plus compétitifs au monde, ce qui inclut les coopératives.
En tant que société d’État la BDC fonctionne de manière autonome. Elle ne reçoit aucun financement du gouvernement fédéral. BDC affiche 20 milliards de dollars dans le financement engagé et 862 000 000 $ en capital de risque. BDC a déjà 41 clients coop avec une valeur totale du portefeuille de 30 millions $. Un grand pourcentage du portefeuille se situe dans le nord du pays et appartient à des coopératives autochtones.
De ce portefeuille de coop 30 millions de dollars à moins de 50 000 $ est en Ontario. Interrogé à ce sujet, M. Bergeron a répondu: «Nous ne poursuivons pas activement ce secteur. »
Dans son exposé, M. Bergeron a expliqué qu’ils ne peuvent financer les «coopératives commerciales», définies comme suit «Le but d’une entreprise commerciale est de générer des revenus de la vente de biens ou de services suffisants pour couvrir ses frais d’exploitation et le service de ses dettes ». à
Les députés ont demandé plus d’une fois si la BDC reconnaît que les coopératives sont un investissement sûr et s’ils créeraient un fonds pour soutenir le financement coopératif et si la BDC serait ouverte à la participation au Fonds d’investissement coopératif canadien, M. Bergeron a répondu non à à un fonds spécial BDC et oui à la participation à la Caisse « si le Fonds répond à nos critères d’investissement »
Un autre député a demandé si la BDC serait ouverte au financement de coopératives d’énergie renouvelables, la réponse était que la BDC le fait déjà.
Les députés ont conclu la réunion du caucus en demandant que la BDC établisse une réunion avec CMC au sujet d’une possible participation au Fonds. Les trois co-présidents, Joe Preston, Hélène Leblanc et Mauril Bélanger ont indiqué que le caucus essayera de tenir trois autres réunions avant la fin de la session parlementaire.