Le printemps 2020 en fut un historique. Peu importe votre emploi du temps, tous avons été chamboulés par la pandémie de la COVID-19 qui a frappé de plein fouet le monde entier. Les réseaux de santé ont été mis à mal et l’économie a grandement souffert; ralentissement des activités, annulation de plusieurs projets, pertes d’emploi, aide gouvernementale et augmentation des dettes publiques ont fait les manchettes.
Alors que tout indique qu’on mettra plusieurs années à se remettre de cette crise, certaines entreprises ont su surfer cette gigantesque vague afin d’amoindrir les conséquences économiques d’une telle secousse mondiale. En effet, les coopératives qui, par la force du nombre et leur durabilité, ont été capables de maintenir leurs activités malgré la tempête.
Notamment, durant cette pandémie, les coopératives se sont soutenues en s’échangeant des services et des contrats mutuellement. Cette confiance entre les coopératives leur a permis d’assurer une pérennité des activités durant une situation très critique.
En se soutenant de la sorte, les coopératives ont confirmé, une fois de plus, que leur pérennité représente une de leur force et qu’elles sont en mesure d’affronter des secousses économiques éprouvantes. Effectivement, les coopératives présentent un taux de survie beaucoup plus élevé que les entreprises traditionnelles. Après 5 ans, ce sont 62% des coopératives qui sont toujours actives contre 35% et après 10 ans, l’écart se creuse passant de 44% du côté des coops comparativement à 20% pour les entreprises traditionnelles*.
En somme, le modèle coop est un modèle fort et solide, tant dans les bonnes et les mauvaises conditions économiques. C’est notamment grâce à ce modèle que des milliers de gens ont pu profiter de services de santé en temps de crise. Nul doute, le développement économique du Canada doit inclure une part de plus en plus grande pour les coopératives!