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MONTRÉAL, le 31 mars 2015 /CNW Telbec/ – La Coop fédérée se dit encouragée des constats de la journée de consultation sur les Énergies renouvelables et espère voir le Québec miser davantage sur le développement de la biomasse forestière et agricole. La plus grande entreprise agricole québécoise participait lundi dernier à la journée de consultation tenue à Shawinigan, dans le cadre de la démarche du gouvernement vers la nouvelle politique énergétique québécoise.

Invitée par Pierre Arcand, ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, La Coop fédérée faisait partie des intervenants et des experts qui ont échangé sur les expériences d’ailleurs, ainsi que sur les opportunités qui se dessinent au Québec en matière d’énergies renouvelables.

« Nous sommes encouragés et nous demeurons optimistes que le Québec développera davantage ses différentes sources d’énergies renouvelables. Les discussions découlant des consultations réitèrent à notre avis le rôle et la place de la biomasse dans le nouveau portefeuille énergétique du Québec », indique François Dupont, vice-président Détails et Innovation. « Le développement de l’industrie de la biomasse agricole et forestière est un virage logique à entreprendre, entre autres au niveau environnemental, considérant son apport à la réduction globale des émissions de GES, car l’industrie de la biomasse constitue un vecteur extrêmement important en termes de développement économique régional », ajoute-t-il.

Des retombées économiques régionales notables

Étant un allier naturel du développement économique des régions du Québec, La Coop fédérée supporte  les mesures qui faciliteront la récolte, la transformation et la valorisation de la biomasse agricole en bioénergie, tout en assurant aux utilisateurs finaux de réduire leurs coûts en énergie. En ligne avec les priorités du gouvernement du Québec au niveau de l’économie et de la création d’emplois, ce virage créerait des retombées de l’ordre de 250 à 300 M$ annuellement, en plus de créer des emplois à valeur ajoutée en agronomie, en ingénierie et en construction.

Les recommandations apportées par La Coop fédérée

  1. Reconnaître les biomasses forestière et agricole  en tant que sources importantes d’énergies renouvelables dans les politiques et programmes gouvernementaux, au même titre que le solaire, l’éolien, la géothermie et l’hydroélectricité.
  2. Inclure explicitement la production de chaleur avec de la biomasse forestière et agricole dans la nouvelle politique énergétique du Québec par la création d’une filière biomasse dédiée.
  3. Donner au Ministère des Énergies et des Ressources naturelles (MERN) le mandat d’encadrer, coordonner et soutenir un développement efficace de la filière biomasse, pour la bioénergie, incluant le bioraffinage.
  4. Assurer une cohérence et une efficacité entre les actions du MERN et les autres ministères concernés, afin de faciliter le développement de la filière.
  5. Impliquer systématiquement les intervenants de la filière biomasse dans tout processus de révision des programmes découlant de la nouvelle politique énergétique.
  6. S’assurer d’intégrer à la politique énergétique les outils et leviers nécessaires pour appuyer l’innovation et la R&D, visant les biocarburants de deuxième et troisième génération.
  7. Garantir un support à l’investissement dans des projets en phase de démonstration ou de commercialisation adaptés aux conditions du Québec, incluant la production dans des complexes de bioraffinage.
  8. Garantir un support à l’investissement au profit du déploiement des infrastructures de distribution nécessaires à l’utilisation accrue des biocarburants.
  9. Appuyer le développement des chaînes d’approvisionnement en biomasse forestière et agricole nécessaires à leur valorisation énergétique au profit de la combustion, des biocarburants et du bioraffinage.

Vision Biomasse Québec

La Coop fédérée et Énergies Sonic font partie des quinze organisations du collectif Vision Biomasse Québec, dont l’objectif est de substituer de manière structurée et durable, d’ici 2025, l’équivalent de plus de 400 millions de litres de combustibles fossiles annuellement. Cet objectif permettrait de valoriser ainsi plus d’un million de tonnes de biomasse forestière résiduelle chaque année au bénéfice des économies régionales, en plus de contribuer à la réduction annuelle des émissions de GES de plus de 1 million tonne équivalent CO².

La Coop fédérée, pour sa part, assurera également son support et réitérera son rôle à titre de chef de file en matière de valorisation de la biomasse agricole, auprès du gouvernement du Québec, tout au long du façonnement et du déploiement de la nouvelle politique énergétique.

À propos de La Coop fédérée

Fondée en 1922, La Coop fédérée est la plus importante organisation agroalimentaire au Québec. Elle est la propriété de plus de 100 000 membres regroupés au sein de 98 coopératives réparties dans plusieurs provinces canadiennes et elle est présente dans la plupart des maillons de la chaîne agroalimentaire. En tant que grossiste, La Coop fédérée fournit aux producteurs agricoles des biens et des services nécessaires à l’exploitation de leur entreprise. Ses activités se séparent en trois divisions : agricole (productions animale et végétale et commercialisation des grains, sous les bannières Elite et La Coop), détail et innovation (énergies, quincaillerie et machines agricoles, sous les bannières Sonic, Unimat et BMR), et viandes (sous les bannières Olymel, Flamingo et Lafleur). La Coop fédérée emploie 10 000 personnes et son chiffre d’affaires s’élève à 5,4 milliards de dollars. En incluant ses coopératives affiliées, La Coop fédérée compte plus de 16 000 employés et un chiffre d’affaires combiné de 9,1 milliards de dollars.
http://www.lacoop.coop/ twitter.com/LaCoop_federee.

SOURCE La Coop fédérée

Renseignements : SOURCE: Ben-Marc Diendéré, Vice-président des communications et affaires publiques, ben-marc.diendere@lacoop.coop, @marc_ben; INFORMATIONS: Pierre-Philippe Lambert, Adjoint au secrétaire général, 514-404-7791, pierre-philippe.lambert@lacoop.coop